La charte du pêcheur éco-responsable en 10 engagements :
- Je gare mon véhicule de sorte qu’il ne gêne pas le passage ou les manœuvres.
- Je respecte les lieux de pêche et l’environnement. Je ne jette aucun objet qui puisse souiller le milieu naturel (emballages, boîtes d’appâts, sachets d’amorce, papiers, bouteilles, fils de pêche, hameçons, etc…)
- Je reste courtois et aimable vis-à-vis des riverains qui me permettent de passer sur leur terrain. Je veille à refermer les barrières après mon passage et je respecte les clôtures, les récoltes, les plantations, les panneaux et les aménagements.
- Je veille à ne pas gêner les autres pêcheurs en restant à distance raisonnable de leur zone de pêche et en ne monopolisant pas trop d’espace avec ma ligne.
- Je respecte la réglementation. Je suis courtois avec les gardes-pêche qui me contrôlent ; je n’oublie pas qu’ils œuvrent pour la pérennité de la pêche.
- Je respecte les poissons. Je rends rapidement la liberté à ceux que je ne souhaite pas ou ne dois pas conserver, en optimisant leurs chances de survie : sortie de l’eau à l’épuisette, manipulation minimale et avec des mains mouillées pour préserver le mucus protecteur, remise à l’eau délicate et surveillance de l’oxygénation. Si le poisson a engamé, plutôt que de lui arracher les tripes, je coupe sans hésiter le fil au ras de la gueule (l’hameçon s’oxydera naturellement). J’abrège au plus vite les souffrances des prises que je garde pour ma consommation.
- Je ne marche dans l’eau que lorsque cela est nécessaire, afin de préserver les frayères et les alvins qui seraient encore sous les graviers.
- Je ne transfère aucun poisson d’un cours d’eau à l’autre, pour éviter la transmission éventuelle de maladies. Je désinfecte régulièrement (eau de javel) mes filets, bourriches, bottes ou cuissardes afin d’éviter toute propagation.
- Je participe activement à la protection des rivières et des lacs. J’effectue un acte citoyen en signalant au plus vite toute nuisance ou atteinte à l’environnement : pollution, travaux non autorisés, braconnage, mortalité massive de poissons, etc… à mon AAPPMA, à la Fédération, à l’Agence Française de la Biodiversité ou à défaut, à la gendarmerie locale.
- J’agis pour la promotion du loisir pêche et la protection du milieu aquatique. Je partage ma passion, en sensibilisant les autres pêcheurs aux pratiques responsables. Je m’investis, aux mieux de mes possibilités, dans les actions de mon AAPPMA.